Expérience sur le rythme cardiaque

 

Question:

    Comment la peur permet-elle de mieux nous défendre face au danger ?

 

Hypothèse:

    La peur permettrait d’augmenter la fréquence cardiaque.

    La peur permettrait d’augmenter la  pression artérielle .

 

Expérimentation:

    Nous avons voulu montrer que la fréquence cardiaque augmentait lorsqu’un individu était soumis à la peur. Pour cela, nous avons mesuré la fréquence cardiaque d’un individu dans des conditions normales, puis, lorsqu’il avait peur.

 

Résultats:

Mesure témoin: L’individu féminin agit normalement sans gestes brusques pour ne pas fausser les mesures.

 

Calculs:

7 battements en 5 secondes

60/5=12

7x12= 84 bat/min

 

    La fréquence cardiaque de l'individu témoin est donc de 84 battements par minute.

 

 

    Mesure lors de la peur: Nous avons pris lors de cette expérience un individu sain féminin qui correspond à la mesure témoin. Nous avons fait peur à cet individu à l’aide d’un ballon gonflé que nous avons percé pour produire un bruit de forte intensité sonore. L’individu était dans des conditions calmes et n’était pas préparé à cette peur puisqu’il était en train de regarder un film.

 

Calculs:

2 battements en 0.8 cm

5s en 4.7 cm

(0.8x5)/4.7=0.85s (environ)

60/0.85=70.5min (environ)

2 x 70.5= 141 batt/min

 

    La fréquence cardiaque de l'individu au moment de la frayeur est de 141 battements par minute.

 

Conclusion:

    La fréquence cardiaque passe de 84 pulsions par minute (7 pulsions en 5 secondes) à 141 pulsions par minute lors de la peur. Par ailleurs, l’amplitude cardiaque augmente fortement lors du sentiment de peur. On peut ainsi constater à deux reprises, aux temps: 10 secondes et 25 secondes, que le rythme cardiaque s’élève jusqu’à 1 Volt alors que la mesure témoin nous montre que le rythme cardiaque est ordinairement de 0.25 Volt. L'amplitude est donc de 0,75 Volt.

    Nous pouvons donc penser que la peur permet d’augmenter la fréquence cardiaque ainsi que la force des contractions et donc permet de distribuer le sang et donc les nutriments et le sucre plus rapidement vers les muscles, ce qui permet au corps de fournir un effort plus intense et donc de mieux se défendre.