Expérience sur la pression artérielle

 

Objectif de l’expérience:

    On recherche des huîtres dont le cœur bat encore afin de constater les effets de l’adrénaline sur le cœur.

 

Expérimentation:

    Nous avons ouvert sept huîtres à l’aide d’un couteau à huîtres. Et sur ces sept huîtres, nous avons pu en observer trois avec le cœur qui était visible et qui battait encore. Pour certaines huîtres nous avons soulevé une membrane opaque afin de mieux voir le cœur. Ensuite nous avons fixé l’huître sous la loupe binoculaire grâce à de la pâte à modeler afin qu’elle ne bouge pas et nous l’avons éclairé avec la lampe. Nous avons regardé à travers l’oculaire mais malheureusement on ne voyait pas très bien car il était sale et il y avait plein de petits points noirs. Nous avons donc décidé de faire nos observations à l’œil nu.

    Parallèlement nous avons préparé la solution de ventoline car celle-ci était sous forme de poudre. Nous l’avons donc dilué dans un bêcher avec un peu d’eau, puis nous avons mis le liquide dans la seringue.

    Nous avons ensuite filmé le cœur de l’huître témoin durant une minute dans le but de connaître sa fréquence cardiaque puis après ce temps nous avons injecté la ventoline à l’aide la seringue. Nous avons ensuite refait une vidéo d’une minute juste après l’injection de la ventoline. Et nous avons renouvelé notre expérience sur une seconde huître afin de vérifier notre hypothèse.

 

Résultats et conclusion:

    La fréquence cardiaque de 1ère l’huître témoin était de 16 batt/min Puis, après injection de salbutamol elle était de 23batt/min.

    De plus la fréquence de la seconde huître témoin était de 22 batt/min, Puis, après injection de  salbutamol , nous sommes passés à 27batt/min.

    Nous pouvons donc penser que le salbutamol accélère la fréquence cardiaque. En sachant que cette augmentation peut permettre l’augmentation des capacités car elle permet au sang de circuler plus rapidement et ainsi de distribuer les nutriments et l’énergie nécessaire au muscles pour qu’ils puissent mieux fonctionner .

 

 

Expérience sur la tension artérielle:

 

    Nous avons voulu mesurer la pression artérielle d’un élève pendant la peur pour voir si elle augmentait. Nous l’avons donc équipé d’un brassard ainsi que d’un stéthoscope pour mieux entendre ses battements cardiaques, et d’un manomètre qui doit permettre de visualiser la pression exercée par le gonflement de la poche.

 

    Le cobaye était assis depuis 10 min. Nous avons dégagé son bras et apposé le brassard sans qu’il soit gêné par un vêtement. La poche gonflable était placée sur le trajet de l’artère humérale. Nous avons alors gonflé le brassard jusqu'à  abolition du pouls  plus 20 mmHg (sur le cadran de mesure). Puis, avec le stéthoscope placé sur le trajet de l’artère humérale (au niveau du pli du coude) nous avons guetté l’apparition d’un pouls pendant le dégonflage lent et progressif du brassard.


Au repos:

Phase 1:   Le premier battement net caractérise la valeur systolique est de 120mmHg.
Phase 2:   L’intensité des battements diminue et peut même parfois disparaître (c’est le trou auscultatoire).
Phase 3:   Bruits assourdis, souffle.
Phase 4:   Disparition des bruits, le dernier battement correspond à la valeur diastolique de 70mmHg
    En pratique on ne distingue souvent que les phases une et quatre.

 

 


    Au cours de la seconde opération nous avons fait peur à ce même cobaye. Nous avons alors remarqué que la pression systolique atteignait 153 mmHg et la pression diastolique 57 mm Hg.

    Ainsi la pression artérielle systolique augmente et la pression diastolique diminue au cours de la réaction à la peur. Or l’augmentation de la pression permet de distribuer le sang plus rapidement.

 

Schéma explicatif de la diastole et de la systole

 

    Par ailleurs nous savons que la pression artérielle dépend de plusieurs paramètres dont le débit cardiaque (= volume de sang éjecté par l’un ou l’autre des ventricules par unité de temps, il est exprimé en L/min). Ce débit dépend lui-même du volume d’éjection systolique (= volume de sang éjecté par l’un ou l’autre des ventricules à chaque battement cardiaque) et de la fréquence cardiaque (= nombre de battements cardiaques par minute). Cela signifie donc que toute variation de la fréquence cardiaque modifie la pression artérielle.