Expérience sur le débit ventilatoire
Problème:
Comment la peur permet-t-elle d’augmenter l’oxygène dans le sang et donc aux muscles de fournir un effort plus important?
Hypothèse:
La peur permet d’augmenter le volume d’air courant et ainsi le débit ventilatoire.
Expérience:
Nous avons monté les différents composants permettant d’effectuer les mesures, et avons nettoyé la sonde avec de l’alcool. Ensuite, nous avons réalisé les étalonnages à partir du logiciel Latis-Bio : en mettant la sonde 30 secondes à l’air libre et 15 secondes dans une solution saturée. Puis nous avons installé l’élève sur une chaise et nous lui avons fait peur.
Résultats:
Calculs:
Volume d'air courant passe de 1L par inspiration ou expiration à 3.5L par inspiration ou expiration.
| Sans peur | Durant la peur |
| 60/10=6 | 60/3.5=17.14 (environ) |
| 6x6=36 (environ) donc 36 mvts par minutes |
3x17..14=51 (environ) donc 51 mvt par minutes durant la peur au repos |
| Sans peur | Durant la peur |
| fréquence cardiaque x volume d'air courant =1 x 36 = 36 L par minute | fréquence cardiaque x volume d'air courant= 3.5 x 51 = 178.5 L par minute |
Interprétation:
La peur permet d'augmenter le débit ventilatoire.Ansi lors de la peur, il passe de 1 litre par minute à 3.5 litre par minute. L’augmentation du débit ventilatoire permet de maintenir la saturation en dioxygène du sang artériel, et ainsi d’augmenter l’apport du dioxygène pour les muscles ce qui leur permet de pouvoir fournir un effort plus intense et et d'être réactifs face au danger.